Les Conchylicoles sont de petits Cichlidés ayant la particularité de vivre et des se reproduire dans les coquilles d'escargots vides. Ces espèces ont acquis un véritable succès auprès des aquariophiles débutants et confirmés. Ce succès s'explique par la possibilité de les accueillir dans des bacs de faible volume mais aussi à cause de la facilité de leur maintenance. Présentation de quelques espèces La liste des espèces présentées brièvement ici n'est pas exhaustive.
Maintenance La maintenance des Conchylicoles n'est pas difficile et convient parfaitement aux débutants voulant s'intéresser aux petites espèces du Lac Tanganyika. La température peut varier entre 24 à 25°c. La conductivité sera de 600 à 650 µs/cm. Le PH pourra être de 8,0 à 8,5. Le bac devra avoir une grande surface au sol (40 à 50 cm), la longueur de la façade a également beaucoup d'importance (80 cm) contrairement à la hauteur du bac qui n'est pas très importante (30 cm). Pour les espèces vivant en colonie comme les N. similis, les N. multifasciatus, les N. stappersi, le bac devra être de 100 litre pour une maintenance optimale. S'agissant des espèces vivant en couple comme les N. brevis, le bac pourra être d'un volume de 50 à 60 litres. Le sable devra être très fin car ces petits Cichlidés fouillent et creusent beaucoup le sol pour enfouir leur coquille. Un grande quantité de sable permet aux poissons de réaliser de belles cuvettes avec au centre les coquilles ensablées. Le sable de Loire ou le sable blanc convient très bien. L'aquariophile fournira des coquilles en abondance (100 pièces) pour les espèces comme les N. similis et les N .multifasciatus. L'installation de plusieurs couches de coquilles vides ont pour conséquence l'arrêt du terrassement des petites espèces comme les N. similis et les N. multifasciatus. L'aquariophile consciencieux trouvera des véritables coquilles de Neotheuma mais l'aquariophile débrouillard trouvera une autre solution comme les coquilles des escargots de Bourgogne ou les coquilles de bulots. Il faut noter que pour l'espèce Altolamprologus sp. "compressiceps shell", la femelle devra avoir une coquille suffisamment grande pour être adaptée à sa taille et que le mâle disposera d'une grotte crée à l'aide de pierres non coupantes. Les plantes peuvent être introduites dans le bac. Les poissons ne s'y attaquent pas. Les espèces de plantes comme les Microsorum pteropus ou les Anubia nana conviendront parfaitement. Cependant, l'éclairage ne devra être intense car ce petit Cichlidé préfère une lumière tamisée. La maintenance en groupe (1M / 3F) est conseillée pour les espèces comme N. similis et les N. multifasciatus. Un seul mâle pourra être maintenu avec plusieurs femelles pour constituer un harem stable et éviter les bagarres avec les autres mâles concurrents. La maintenance en couple est conseillée pour les espèces Altolamprologus sp. "compressiceps shell" et N. brevis. La cohabitation entre différentes espèces Conchylicoles peut poser problème à cause de constitution de territoire et des hybridations. En effet, plusieurs espèces Conchylicoles peuvent entrer en concurrence territoriale. De même, la cohabitation entre les espèces N. similis et les N. multifasciatus est à proscrire en raison des fortes ressemblances morphologiques et chromatiques. Les colocataires devront être de taille modeste pour ne pas considérer ses petits poissons comme des proies vivantes. Ainsi, les Variabilichromis moorii sont des colocataires trop violents pour ces petits poissons. Les Altolamprologus calvus sont des prédateurs naturels des petits Conchylicoles, ils pourront être utilisés pour limiter la population mais je ne pense pas que cela soit une bonne solution car les poissons risquent d'être très stressés. Les Julidochromis, les Neolamprologus leulepi, les Xenotilapia et les Cyprichromis sont de parfaits colocataires. Les Tropheus sont des hôtes trop turbulents pour ces espèces. Quelques exemples de cohabitation entre Conchylicoles Le but de ce tableau n'est pas de maintenir absolument tous ces poissons ensembles mais ces exemples de cohabitations évitent les hybridations. La maintenance ne pourra s'exercer que dans des bacs de 100 à 150 litres minimum.
Remarques Ces Cichlidés sont drôles et attachants. J'ai du mal à m'en séparer. Quand je vois ces minuscules bestioles déplacer 3 kilos de sable grain par grain, je peux pas m'empêcher de rire ... Tout ça pour faire plaisir à une femelle ... On est pas si différent des poissons finalement :-)) Sources Back To Nature Cichlids Du Tanganyika de Ad Konings Les Cichlidés Africains de Wolfgang Staeck et Horst Linke Remerciements Merci à Michael Persson de m'autoriser à utiliser sa photo de Neolamprologus stappers Merci à Ted Camenius de m'autoriser à utiliser sa photo de Neolamprologus ocellatus (Cliquez sur les photos pour les agrandir) |
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